Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

pologne et exxonmobil : ça ne gaze plus !

Lisez bien les divergences entre les articles sur l'acceptabilité des populations, leurs informations...amusant, non ?

Hum. Bizarre et tant mieux! Certainement d'autres raisons obscures...
Actionnaires ! Attention aux crimes que vous cautionnez !

Soit il y a eu BUZZ pour créer une bulle spéculative en surévaluant les ressources à des fins uniquement boursières, soit Exxonmobil et ses actionnaires sont devenus des saints par enchantement. Je penche sur la première supposition !  Car ils déménagent sur d'autres lieux moins peuplés, ce  qui prouve donc que la résistance citoyenne, l'information et l'acceptabilité des populations sont le nerf de la guerre !

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Gaz de schiste : ExxonMobil quitte la Pologne

Par  - Publié le
Extraction schiste
© D.R.

Selon le quotidien Gazeta Wyborcza, daté du dimanche 17 juin, le pétrolier américain n'aurait pas trouvé de gaz de schiste en quantités commercialement exploitables.

"La fin de l'exploration du gaz de schiste égale l'abandon d'autres travaux d'exploration en Pologne", a indiqué Adam Kopysc, un porte-parole d'ExxonMobil Exploration and Production.

"Nous n'avons pas identifié de flux constant et commercialement justifié d'hydrocarbures dans nos deux sites de forage près de Krasnystaw, dans le bassin de Lublin (sud-est) et près de Siennica, dans le bassin de Podlasie (est)", a-t-il précisé. L'AFP n'a toutefois pas pu obtenir de confirmation auprès du groupe en Pologne.

La Pologne serait pourtant le 3ème pays européen le plus riche en gaz non-conventionnel (juste derrière la Norvège et les Pays-Bas). Les réserves exploitables sont évaluées à 1 920 milliards de mètres cube au maximum. Cela pourrait assurer au pays son indépendance énergétique par rapport à la Russie.

source : ( si j'ose dire!)

http://www.usinenouvelle.com/article/gaz-de-schiste-exxonmobil-quitte-la-pologne.N176827


mardi 19 juin 2012
ExxonMobil abandonne l'exploration du gaz de schiste en Pologne

 
Un forage de gaz de schiste dans le village de Grzebowilk, dans l'est de la Pologne.
Un forage de gaz de schiste dans le village de Grzebowilk, dans l'est de la Pologne.
AFP/JANEK SKARZYNSKI
Par Claire Fages

Avec le retrait de la major américaine, le gouvernement de Varsovie subit un nouveau revers dans le développement de ce gaz non conventionnel, sur lequel il misait beaucoup.

 

ExxonMobil avait six permis d'exploration en Pologne. Après des tests sur deux puits, dans le sud-est du pays, le géant américain a estimé que la production de gaz de schiste y était décevante et qu'elle ne serait pas rentable. Il est bien trop tôt pour en conclure quoique ce soit sur le potentiel réel de la Pologne en gaz de schiste, il faudrait effectuer bien plus de forages, insiste Roland Vially, chercheur à l'IFPen ; de plus petites compagnies étrangères assurent même que de leur côté, leurs forages sont encourageants. Mais le départ d'ExxonMobil est un très mauvais signal pour cette industrie naissante, qui a besoin de la technologie étrangère, et sur laquelle le gouvernement polonais basait tout un tas d'espoirs, en particulier pouvoir se passer de la Russie pour son propre approvisionnement gazier. Chevron, l'autre géant américain songerait aussi à geler, voire abandonner ses projets en Pologne : il rencontre une opposition croissante de la population à ses propres forages.

Au mois de mars, les réserves de gaz de schiste du pays ont été divisées au moins par 10 par l'Institut polonais de géologie (350 à 800 millions de m3 contre 5000 milliards de m3 estimées par l'Agence américaine de l'Energie). Enfin l'environnement réglementaire est encore très mouvant en Pologne : les compagnies étrangères qui explorent ne sont pas assurées d'être celles qui produiront le gaz, puisque les permis sont différents ; elles ne savent pas non plus quelle taxation leur sera imposée lors de l'entrée en production, d'ici 2015, année électorale. Peut-être jusqu'à 50 %.
 
L'eldorado gazier polonais semble disparaître aux yeux des majors, qui ont en outre des opportunités ailleurs : ExxonMobil vient de s'associer à Rosneft dans le pétrole non conventionnel en Sibérie ; et Chevron vient de remporter un permis d'exploration et de production en Ukraine ; un pays dont le potentiel en gaz de schiste est également très important, qui cherche lui aussi à se passer du gaz russe, mais qui fait peser beaucoup moins de contraintes sur les investisseurs étrangers.

source : http://www.rfi.fr/emission/20120619-exxonmobil-abandonne-exploration-gaz-schiste-pologne


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La Pologne déchante sur ses réserves en gaz de schiste

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Par Marcin Zralek Mis à jour | publié Réactions (13)
Un rapport officiel sur le potentiel du pays en gaz de schiste met fin au rêve d'une Pologne aspirant à devenir un nouvel eldorado énergétique.
Un rapport officiel sur le potentiel du pays en gaz de schiste met fin au rêve d'une Pologne aspirant à devenir un nouvel eldorado énergétique. Crédits photo : © Kacper Pempel / Reuters/REUTERS

D'après une étude officielle, les gisements polonais sont plus de deux fois moins prometteurs que prévu.

Après le «rêve américain», la désillusion. Le dernier (et premier) rapport officiel sur le potentiel du pays en gaz de schiste met fin au rêve d'une Pologne aspirant à devenir une «deuxième Norvège» et un nouvel eldorado énergétique grâce à de gigantesques gisements. Ceux-ci représenteraient au maximum 2.000 milliards de mètres cubes, selon l'étude officielle établie par l'Institut national de géologie (PIG) en coopération avec des experts américains, publiée la semaine dernière. C'est peu, comparé aux 5.300 milliards de mètres cubes évalués l'année dernière par l'agence américaine EIA, qui avait fait miroiter la perspective d'une indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie et d'une sortie du tout-charbon.

Les ressources réelles représentent plus probablement entre 350 et 770 milliards de mètres cubes. «Nous étions tous conscients que les estimations américaines étaient surévaluées, mais personne ne s'attendait à ce qu'il y ait si peu de gaz de schiste», déclare Andrzej Szczesniak, expert énergétique indépendant. De quoi décourager la quarantaine d'entreprises polonaises et de géants internationaux, parmi lesquels Chevron et Total, qui ont obtenu plus d'une centaine de licences pour exploiter les gisements polonais, les plus importants d'Europe après ceux de la Norvège et des Pays-Bas.

Malgré cette désillusion, le gouvernement libéral de Donald Tusk entend toujours démarrer l'exploitation commerciale des gisements de gaz de schiste en Pologne à partir de 2014.

Dépendance au gaz russe

Les travaux de forage continuent. L'agence Fitch maintient que le jeu en vaut toujours la chandelle. «Les ressources nationales peuvent satisfaire les besoins de la Pologne pendant soixante ans, ce qui annonce des changements significatifs sur le marché polonais du gaz et donne la possibilité de négocier les prix, voire d'arrêter les importations», assure Andrzej ­Lipko, l'ancien patron du géant gazier polonais PGNiG.

La classe politique, de gauche à droite, souligne la nécessité de continuer à miser sur le gaz de schiste pour se libérer du risque de chantage énergétique de la Russie, qui fournit les deux tiers du gaz consommé en Pologne. «Nous avons trouvé le gaz de schiste, il est temps maintenant de procéder aux investissements», concluait hier le vice-ministre de l'Environnement et ancien ministre de l'Économie, Piotr Wozniak.

S'il est clair que les compagnies polonaises procéderont aux investissements, les premières réactions après la publication du rapport du PIG incitent à la prudence. «Certains groupes étrangers peuvent tout simplement renoncer à investir dans le gaz de schiste en Pologne», s'inquiète Andrzej Szczesniak.

Le gouvernement polonais peut en revanche compter sur la bonne humeur de l'opinion publique. Le dernier sondage datant du mois de septembre montre que trois Polonais sur quatre se déclarent favorables aux projets d'exploitation de gaz de schiste. Pour près d'un sur deux, son extraction n'est pas nuisible à l'environnement. Et ce en dépit des avertissements des organisations écologiques.


source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/03/26/20002-20120326ARTFIG00683-la-pologne-dechante-sur-ses-reserves-en-gaz-de-schiste.php



MORALITE :

ICI et AILLEURS , NO GAZARAN et résistance !




31/08/2012
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