Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

Ecologie de droite: la France sent le gaz


Le Languedoc-Roussillon sous la menace des gaz de schiste
envoyé par EuropeEcologieLR. - L'info internationale vidéo.

http://www.facebook.com/notes/stephanie-muzard-le-moing/colere-tout-le-sud-est-menace-le-gaz-moutarde-me-monte-au-nezecologie-de-droite-/10150157781399741?bcode=IqxyI

 

colère. tout le SUD est menacé. le GAZ moutarde me monte au nez, Ecologie de droite qui vend la france aux states

par Stéphanie Muzard Le Moing, dimanche 2 janvier 2011, 20:29

Vent de révolte dans le Larzac

Le Larzac, toujours en en résistance .

Ici, en 2003 contre la mondialisation. Aujourd'hui, près de 4 000 km2 du plateau sont concernés par les futures explorations de gaz de schiste en Aveyron

Quarante ans après leurs premiers combats sur le Larzac, les écologistes se préparent pour une nouvelle croisade. Les permis de recherches exclusifs accordés par l'État pour identifier les gisements de gaz de schiste, inquiètent les populations.

Gardarem lou Larzac… Quarante ans après, le slogan entend garder toute sa force, même si « l'adversaire » a changé de visage. Cette fois-ci, ce n'est plus contre l'extension du camp militaire que se battent les écologistes, mais bien contre les compagnies pétrolières qui viennent d'obtenir le feu vert de l'État pour rechercher de nouvelles poches de gaz de schiste (notre édition du vendredi 15 octobre). Certes, il ne s'agit pour l'instant que de permis exclusifs de recherche et non pas d'autorisations d'exploitation. Il n'empêche. Pour les défenseurs de la nature, il se prépare peut-être un véritable saccage des hauts plateaux aveyronnais et héraultais avec des techniques d'extraction très contestées puisqu'elles déstabilisent les sols et impliquent le recours à des substances chimiques.

Dans le Grand Sud de la France, les demandes d'exploration ne datent pas d'hier. La présence de gaz et de pétrole fait même partie intégrante de notre histoire énergétique entre les gisements de Lacq, de Ger, de Pecorade, ainsi que tous les sites de la région Aquitaine. Mais cette fois-ci, changement de décor : la Dreal (anciennement Drire) est saisie depuis un an de très nombreuses demandes émanant de firmes pétrolières de second ordre ou de géants comme Total pour identifier ce fameux gaz de schiste (lire par ailleurs).

En mars, l'ancien ministère Borloo a accordé pour trois ans un permis exclusif de recherches, dit « permis de Nant », à l'américain Schuepbach Energy. La zone concernée couvre 4 400 km2 en Aveyron. Dans le même temps, l'État attribuait à Total le permis de « Montélimar », dans la Drôme pour une surface équivalente, tandis qu'un troisième gisement possible doit être exploré tout autour d'Alès par le Suisse Mouvoli. Le même Schuepbach s'est associé à GDF Suez pour l'obtention d'un autre permis en Ardèche. Et le territoire lotois est concerné à son tour pour un territoire étendu qui couvre pas moins de 5 710 km2 !

Pourquoi l'extraction de ce gaz pour laquelle les pétroliers sont prêts à investir des millions d'euros resurgit-elle dans l'actualité ? La raréfaction des énergies fossiles n'est pas la seule explication. Les techniques employées, dont celle de la fracturation hydraulique, ont accompli un pas important, autorisant aujourd'hui l'exploitation de ce gaz prisonnier d'une roche peu accessible. Et c'est justement ce qui inquiète les riverains potentiellement concernés. Les relevés sismiques par dynamitage, l'utilisation massive d'eau, la violence des systèmes de perforation, la perspective de voir émerger de très nombreux puits, la circulation inévitable de camions lourds dans des paysages encore préservés, sont refusés par une population très peu informée au demeurant de cette campagne de prospection tous azimuts.

Jean-Marie Decorse

 

coup de gueule

« Il va y avoir une levée de bouclier ! »

José Bové, député européen Europe Écologie, vit sur le Larzac.

Quarante ans après, le Larzac se prépare-t-il à une nouvelle mobilisation ?

Ce n'est pas seulement sur le plateau, mais bien au-delà, de Montélimar aux portes de Montpellier que les gens vont se mobiliser ! La réunion du 21 décembre à Saint-Jean-du-Bruel a été le lancement de cette campagne pour faire stopper les prospections. Nous voulons un débat public, un moratoire sur les autorisations de prospections.

Pourquoi vous opposez-vous à ces prospections ?

Si les projets vont à leur terme, ils modifieront la vie rurale, agricole, le paysage du Larzac ! Extraire ce gaz des schistes suppose des forages très serrés, des routes de 15 mètres de large. De grandes infrastructures, comme des lieux de stockage pour l'eau polluée, des bassins grands comme des terrains de foot… Aux États-Unis et au Canada, les problèmes les plus importants concernent la pollution des nappes phréatiques. On sait que les analyses ont montré des remontées d'uranium ; et pour l'instant il n'existe pas de filtre à uranium pour l'eau. Il y a beaucoup trop d'incertitudes. Je vous rappelle que le Larzac est le château d'eau du Grand Sud.

Mais ces forages ne pourraient-ils pas constituer une source de revenus pour le Larzac ?

Le sous-sol est propriété de l'État. En terme économique, il n'y aura pas de retombée sur le secteur. Et puis la question de l'énergie est complexe. Il faut d'abord lutter contre les gaspillages. On ne sait pas quelle sera la quantité de gaz produite, mais on sait que cette industrie sera aussi polluante que celle du charbon.

Alors, vous êtes sur le pied de guerre ?

Il va y avoir une levée de bouclier. Les élus, qui ont appris le projet par les médias, commencent aussi à se mobiliser. Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre, n'a informé personne : ses services ont mis tout le monde devant le fait accompli. Nous ne pouvons pas accepter ces prospections sans un débat public.

Recueilli par S.B.

 

témoignage

Anne-Marie Letort : « C'est tout le Sud qui est menacé »

Comme une odeur de souffre au milieu du gaz… « Si ce projet devait se réaliser, ce serait une sorte d'apocalypse », annonce d'emblée Anne-Marie Letort, farouche opposante à l'exploitation de gisements de gaz et membre depuis quarante ans de l'APAL (association pour l'aménagement du Larzac).

Fin décembre, Anne-Marie Letort, résidant à Sauclières (Aveyron), a assisté à la réunion publique à St-Jean-du-Bruel, en présence de militants de la mouvance larzacienne, dont l'eurodéputé José Bové, mais aussi les maires de Sauclières, St-Jean-du-Bruel, de Nant, et l'ONG « Les amis de la Terre ». Une réunion « touchante et très pédagogique, qui aura rassemblé de nombreuses personnes de tous horizons (commerçants, habitants, élus, spéléologues…) pour s'informer et résister. Le Larzac ne veut pas voir réduit à néant son bonheur de vivre. Le climat de résistance est très affirmé. D'autant qu'aucune concertation de la population n'a eu lieu… ».

Lors de la réunion, des diapositives ont défilé sur les destructions causées aux États-Unis et au Canada par l'exploitation de ces gisements de gaz : forêts rasées, aménagement de routes, sol parsemé de puits, énorme consommation d'eau pour l'extraction, utilisation de produits chimiques, terres et nappes phréatiques polluées… « Des apprentis sorciers affirment que les conséquences seront moindres pour le Larzac. Mensonge ! », peste Anne-Marie Letord.

L'Aveyron ne sera pas le seul département touché. « Le Sud est menacé. Notamment les Cévennes et la Lozère, sanctuaires et territoires sacrés à la nature préservée, essentiels à la respiration de l'humanité. Tout cela au nom de quoi ? Le profit. » De plus, GDF-Suez et Schuepbach Energy « argueront qu'elles créeront des emplois ici. Mais elles viendront avec leur personnel et leur matériel ! », regrette Anne-Marie. Une étude sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation a été exigée par l'ONG « Les amis de la Terre ». Une pétition au niveau des régions concernées, la création d'un comité de surveillance sur le Larzac ou un jumelage entre Nant, St-Jean-du-Bruel et des communes canadiennes ou américaines impactées par les gisements sont évoqués.

Benoît Quaireau

 

Prospections sous les chênes truffiers du Lot ?

Jusqu'à présent, le département du Lot était connu pour ses prospections sous les chênes truffiers. Mais la société anglaise 3Legs Oil and Gas, dont le siège social se situe dans l'île de Man, a demandé un permis d'exploration pour le gaz de shiste au mois d'août dernier. La demande de permis, dit « permis de Cahors », porte sur 5 710 km2. Supérieur à la superficie de tout le département !

Dans la demande de « permis de Cahors », qui figure au Journal officiel du 24 août dernier, la société englobe une partie des départements de l'Aveyron, de la Dordogne, du Lot, du Tarn et de Tarn-et-Garonne. Ce qui est vaste…

À l'heure actuelle, on ignore si le permis de prospection a été accordé. Au conseil général du Lot, les élus ne sont pas informés.

Mais les associations écologistes sont déjà mobilisées. Laurent Cougnoux, qui dirige la revue « Le Lot en action », a déjà publié quelques articles sur les extractions de gaz de schiste aux États-Unis : « C'est une aberration écologique », dit-il.

Les associations savent que la course aux gaz de schiste a déjà commencé en France. Alors pourquoi pas dans le département du Lot qui est ciblé par la société 3Legs Oil and Gas. « Nous n'avons pas d'informations précises, déplore Laurent Cougnoux. Selon lui, le « permis de Cahors » pourrait peut-être concerner le secteur de la Bouriane ou le Ségala dans le département.

Mais qui cherche ne trouve pas forcément. En 1994, Elf Aquitaine avait fait des sondages dans le sous-sol du village lotois de Sabadel pour trouver du gaz. En vain. « Les techniciens ont foré jusqu'à 3 400 m, et ils ont arrêté », se souvient l'ancien maire de Sabadel Camille Caussanel.

La compagnie pétrolière a laissé la plate-forme sur place. Qui reste inutilisée.

S.B.

 

Le chiffre : 1,7

million > D'euros. C'est la somme que la compagnie américaine Schuepbach s'est engagée à investir pour ses recherches de gaz de schiste sur le Larzac. En tout, pas moins de sept permis de recherches ont été déposés en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

 

La phrase

« On s'attend à une multiplication des demandes pour installer des puits pilotes. Mais il faut observer la courbe du prix du gaz pour qu'il ne soit pas trop cher à produire. » Roland Vially, géologue (IFP)

 

Les texans sur le Larzac: vos "zélus" vendent nos réserves d'eau pour du pétrole !

26 Décembre 2010 Par annie lasorne

 Ce matin, ça pèle dur dans le nord l'Hérault, juste sous le plateau du Larzac. Les tuyaux qui m'alimentent en eau, en direct de la source en contre bas, ont encore gelés. J'attends les premiers rayons de soleil pour faire la vaisselle. On ne peux pas tout avoir... Un paysage sublime et tout le confort moderne... Toute la région est alimenté par ces fabuleuses réserves d'eau qui dorment sous le plateau calcaire. C'est une richesse fabuleuse. 

En sirotant mon café (j'ai eu la prudence de faire quelques litres de réserve d'eau, hier soir) j'écoute la radio d'une oreille distraite. Et qu'entenge ? "Des texans viennent creuser des puits de pétrole et de gaz sur le Larzac, au risque de polluer durablement nos précieuses sources et même de les faire disparaître." Petite intervention alarmiste de José Bové et on passe à autre chose. La radio quoi...

Je me jette illico sur Internet, tant qu'on peut encore en profiter. Non, nous ne sommes pas le 1er avril... C'est bien vrai ! Le monstreux libéralisme a encore frappé, le nain a talonnettes nous a vendu le Larzac à des texans ! Après avoir vendu nos réserves d'or il s'attaquent à nos réserves d'eau.

Aux armes concitoyens ! Ya du boulot ! On remet ça ! Les luttes du Larzac reprennent... En s'y mettant à plusieurs on a réussi à virer les militaires, ce ne sont pas des texans qui vont nous faire peur.

Allez, y'a du boulot à venir, va encore falloir allez assiéger nos chers zélus, qu'ont mijoté cette saloperie en douce et y'a du démontage de pelleteuses en perspectives...

Pour de plus amples informations :

 http://www.midilibre.com/articles/2010/04/22/ECONOMIE-REGIONALE-Un-petrolier-texan-va-explorer-la-roche-nantaise-1199507.php5

Édition du jeudi 22 avril 2010 Aveyron

Un pétrolier texan va explorer la roche nantaise

Un permis exclusif d'exploration vient d'être accordé pour trois ans à la société américaine Schuepbach Energy LLC. L'information, quelque peu déroutante à première vue, a été publiée mardi par le ministère de l'Ecologie et de l'environnement. Sur les trois nouveaux permis d'exploration de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux accordés à des grands groupes industriels de l'énergie sur le territoire français, l'un d'eux nous concerne directement : il s'agit du "permis (exclusif de recherche) de Nant", accordé pour une durée de trois ans à la société texane Schuepbach Energy LLC, dont le siège social est implanté à Dallas.

En remportant la mise, ce pétrolier américain dispose désormais d'une exclusivité de forage sur ce bassin sédimentaire de 4 400 km2 situé

au sud-est du département, qui s'étend de Saint-Affrique à l'Aigoual et s'étire ensuite vers Lodève (34) et le pays Viganais (30) - grosso modo le Larzac et les petits causses adjacents. Sur cette zone « très peu explorée » selon les mots de Charles Lamiraux, géologue à l'Institut Français du pétrole, Schuepbach Energy va engager une somme modeste (1,723 M€) dans des travaux d'exploration visant à trouver et capter du gaz de schiste ("shale gas") emprisonné dans des formations argileuses.

« Les attributs géologiques de cette région laissent penser qu'il existe des gisements de shale gas dans le sol, mais une telle présence reste encore à prouver », affirme le géologue parisien. « Dans les mois à venir, présume-t-il, la société américaine va prospecter et forer quelques puits à partir d'une même plateforme afin d'évaluer le potentiel en gaz non conventionnel, c'est-à-dire le gaz qui ne peut pas être exploité avec les modes de productions classiques ».

Très concrètement, la compagnie pétrolière va faire appel à deux techniques d'extraction du gaz naturel développées à grande échelle aux USA et en Australie : le forage à l'horizontale et la fracturation hydraulique de la roche qui permettent de « récupérer le gaz emprisonné », explique Charles Lamiraux.

Pour des raisons environnementales - l'utilisation de l'espace est plus contraignante en Europe -, le groupe Suez GDF a été associé à ce projet qui a pour finalité d'exploiter, si les tests s'avèrent concluants, ces petits gisements d'hydrocarbures de façon économique.

Selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les immenses réserves mondiales de gaz de schiste seraient actuellement en passe de modifier la donne énergétique mondiale. Mais ne rêvons pas, si les techniciens de Schuepbach Energy viennent se perdre en Sud-Aveyron, ce n'est pas pour contempler la beauté du Roc nantais. A l'heure où les gisements de pétrole s'épuisent, l'enjeu est bel et bien financier... Jérémy BEAUBET

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=70857

Par défaut Inquiétude : le "shale gas" avance discrètement...

Je suis maintenant installé sur le Larzac. Il y a quelques mois, lors de conversations avec quelques personnes de la région, j'ai appris qu'une compagnie américaine allait avoir l'autorisation de rechercher du gaz dans la région. Très occupé par les travaux du centre astro, je n'ai pas recherché d'informations plus précises sur le sujet. Après réception d'un mail plus précis il y a peu de temps, je me suis décidé à chercher des informations précises sur le sujet et je dois dire que je n'ai pas été déçu...

Il s'agit d'exploiter des gisements de gaz avec une méthode développée par Halliburton, société Texane un temps présidée par le Dick Cheney. En résumé, cette méthode consiste à injecter de l'eau et des adjuvants chimiques sous très forte pression dans des forages réalisés dans le sol. La pression de l'eau éclate la roche et libère le gaz. L'impacte sur l'environnement est TRES important (noria de camions, énorme consommation d'eau, pollution de l'air, pollution des nappes etc..). Aux Etats-Unis, la législation sur la qualité de l'eau a littéralement été retirée du cahier des charges de l'exploitation de cette ressource afin de faciliter son expansion. Des milliers de puits sont creusés. En creusant les différents liens, j'ai vu que cette méthode connait un boum aux Etats-Unis avec de graves conséquences. La ville de New-York a interdit l'exploitation dans les zones ayant un impact sur la qualité de l'eau de ses administrés.

De lien en lien, je vois que les zones touchées en France sont énormes... des droits de recherches on été attribués ou son en attente d'attribution pour une bonne partie du sud et du sud est de la France. Cela semble déjà en marche pour une grande zone autour de Cahors, d'Ales, de Navacelles, de Montélimar, de Montpellier, dans les alpes, proche de la frontière suisse, d'une très grande région dans la zone PACA etc.... http://naturalgasforeurope.com/franc...as-permits.htm

Tout cela se fait avec une grande discrétion car dans nombre d'endroits, les autorités locales ne semblent pas avoir d'informations sur le sujet. A voir, en contrepoint des sites des géants du gaz et du pétrole, un site dédié au sujet, basé sur un film réalisé aux états unis sur les conséquences de cette méthode d'exploitation. http://gaslandthemovie.com/

un autre lien sur le sujet http://www.ddmagazine.com/1827-Les-g...s-risques.html

Je ne fais que découvrir le sujet et il pour le moment difficile de se faire une idée précise de ce qui se joue mais il me semble que la question est d'importance. La discrétion entourant tout cela me fait douter de l'innocuité de cette solution. Le problème et que le discourt tenu sera forcément rassurant même si un grand risque de pollution existe. Nous avons besoin d'énergie mais si c'est au prix de l'eau et de l'air, il me semble qu'il y a matière à discuter.

D'autres liens : Un lien vers le ministère de l'environnement qui permet d'accéder aux documents PDF, les autorisations mentionnées plus haut http://www.developpement-durable.gou...ns-et-les.html/

Un document pdf officiel autorisant les recherches dans 3 zones (page 7), les cartes des zones sont plus loin dans le document.

http://www.developpement-durable.gou...ph_03_2010.pdf/

un article du midi libre

http://www.ladepeche.fr/article/2010...nvoitises.html

le "Moselle permit" http://naturalgasforeurope.com/elixi...aris-basin.htm

Total récupère la zone de montelimar http://www.enerzine.com/12/9465+shal...-a-total+.html

http://www.midilibre.com/articles/2010/04/22/ECONOMIE-REGIONALE-Un-petro...

 


02/01/2011
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