Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

élevage intensif de 3000 porcs en aveyron : pétition et OGM poison

reçu transmis et signé,
pour la vie, le respect des agriculteurs paysans, du monde rural et des consommateurs, pour l'eau, pour nos racines : à bas le productivisme et la dictature des algues vertes ! no passaran ! vive l'eau potable et nos territoires !

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Encore les méfaits de l'agriculture intensive

Bonjour,
une fois n'est pas coutume, je viens vers vous pour relayer une information importante concernant la conservation de la grotte préhistorique de Foissac et appeler à votre mobilisation (ci-dessous le texte de Olivier Huard).

"URGENT : Vestiges Chalcolithiques et Paléolithiques de Foissac en danger !"
"Un projet d'agrandissement d'un élevage de cochons (passant de 1000 à 8000 têtes par an) sur la commune de Causse et Diège met en péril les vestiges archéologiques chalcolithiques et paléolithiques de la grotte de Foissac en Aveyron.

Le projet d'épandage du purin actuel s'arrête à peine à 100 m des pertes alimentant le réseau et il est sur le bassin versant de la cavité. La carte ci-jointe montre que plusieurs ruisseaux présents dans la zone d'épandage alimentent le cours d'eaux qui s'engouffre dans la perte souterraine de la grotte de Foissac. Une étude hydrogéologique semble avoir occultée ce détails pourtant essentiel.

Ce site archéologique souterrain est riche en sépultures, poteries et empreintes chalcolithiques fouillées et préservées in situ pour la raison d'une conservation exceptionnelle (fouilles F. Rouzaud, M.-A. Garcia et H. Duday de 1978 à 1988). Plus récemment, en 2006, une branche de la grotte de Foissac (réseau de plus de 8 kilomètres) a livré des peintures paléolithiques qui pourraient être mise en péril seulement 6 années après leur découverte !

Des crues fréquentes et naturelles mettent en charge le réseau de Foissac et recouvrent certains vestiges mais sans aucune dégradation et ce depuis des millénaires. Qu'en sera-t-il lorsque les eaux seront chargées de lisier ? Comme en témoigne une photographie ci-jointe des pollutions ont déjà été remarquées alors que l'élevage se limite actuellement à 1000 têtes. Le projet en question doit mener le nombre de tête à 8000 par an !

Une enquête publique se terminant le 27 septembre, malheureusement trop discrète, a été mise en place à l'adresse suivante :

Monsieur Le Commissaire Enquêteur

Mairie de Causse et Diège, Loupiac

12 700 CAUSSE ET DIEGE.

N'hésitez pas à leur écrire pour leur faire part de vos expériences archéologiques et de votre point de vue sur ce type de pratique, ou simplement de votre opposition à ce projet.
Vous pouvez également contacter le gérant et conservateur de la grotte préhistorique de Foissac pour de plus amples informations :
Sébastien du Fayet de la Tour : sebastien.dufayet@voila.fr
portable : 06 11 75 97 02
Grotte de Foissac : 05 65 64 60 52
Vous trouverez ci-joint les différents documents relatifs à ce projet, et pour ceux qui ne connaissent par Foissac, un photomontage de quelques vestiges archéologiques conservés tels que découverts pour vous faire une meilleure idée de l'importance de la préservation de ce site. Olivier Huard"

L'épandage de lisier existe déjà et voilà des constats photographiques d'une visite jeudi dernier (13 sept 2012) du bassin de décantation du siphon aval du réseau de Foissac : La Jonquière (site classée Monument Historique et réserve d'eau potable !).

L'association LES PALÉONAUTES (réseau des sites archéologiques et paléontologiques en Quercy) se mobilise pour soutenir Foissac et met en place une pétition que vous pouvez signer en cliquant sur le lien suivant : pétition.

Nous comptons sur votre soutien, et par avance MERCI !
Bertrand DEFOIS
Président du réseau Les Paléonautes=

---------------------- petition à signer cliquez ici : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/m-le-pr%C3%A9fet-de-l-aveyron-refuser-l-extension-d-un-%C3%A9levage-porcin-sur-la-commune-de-causse-et-di%C3%A8ge#


Adressée à : M. le Préfet de l'Aveyron

Cette pétition sera remise à:
M. le Préfet de l'Aveyron

M. le Préfet de l'Aveyron: Refuser l'extension d'un élevage porcin sur la commune de Causse-et-Diège

par Réseau des Paléonautes
Le Vigan, France
Signée
119 personnes ont signé
Il manque 81 signatures

Ce projet d'accroissement d'un élevage de cochons - porcherie de la Sanguinette - (passant de 1170 à 2996 places par an, pour une production annuelle envisagée de 8000 porcs) sur la commune de Causse et Diège met en péril les vestiges archéologiques chalcolithiques et paléolithiques de la grotte de Foissac en Aveyron. En effet, la production d'azote organique inquiète : 9477 unités actuellement, et 21546 unités envisagées, soit 4098 m3 de lisier, plus qu'un doublement de la production de déchets.

Le projet d'épandage du purin actuel s'arrête à peine à 100 m des pertes alimentant le réseau et il est sur le bassin versant de la cavité. Plusieurs ruisseaux présents dans la zone d'épandage alimentent le cours d'eau qui s'engouffre dans la perte souterraine de la grotte de Foissac. L'étude hydrogéologique semble avoir occultée ce détails pourtant essentiel.

Ce site archéologique souterrain est riche en sépultures, poteries et empreintes chalcolithiques fouillées et préservées in situ pour la raison d'une conservation exceptionnelle (fouilles F. Rouzaud, M.-A. Garcia et H. Duday de 1978 à 1988). Plus récemment, en 2006, une branche de la grotte de Foissac (réseau de plus de 8 kilomètres) a livré des peintures paléolithiques qui pourraient être mise en péril seulement 6 années après leur découverte !

Des crues fréquentes et naturelles mettent en charge le réseau de Foissac et recouvrent certains vestiges mais sans aucune dégradation et ce depuis des millénaires. Qu'en sera-t-il lorsque les eaux seront chargées de lisier ?

Lettre de pétition

Bonjour,

Je viens de signer la pétition suivante adressée à: M. le Préfet de l'Aveyron

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Refuser l'extension d'un élevage porcin sur la commune de Causse-et-Diège

Ce projet d'accroissement d'un élevage de cochons - porcherie de la Sanguinette - (passant de 1170 à 2996 places par an) sur la commune de Causse et Diège met en péril les vestiges archéologiques chalcolithiques et paléolithiques de la grotte de Foissac en Aveyron. En effet, la production d'azote organique inquiète : 9477 unités actuellement, et 21546 unités envisagées, soit 4098 m3 de lisier, plus qu'un doublement de la production de déchets.

Le projet d'épandage du purin actuel s'arrête à peine à 100 m des pertes alimentant le réseau et il est sur le bassin versant de la cavité. Plusieurs ruisseaux présents dans la zone d'épandage alimentent le cours d'eau qui s'engouffre dans la perte souterraine de la grotte de Foissac. L'étude hydrogéologique semble avoir occultée ce détails pourtant essentiel.

Ce site archéologique souterrain est riche en sépultures, poteries et empreintes chalcolithiques fouillées et préservées in situ pour la raison d'une conservation exceptionnelle (fouilles F. Rouzaud, M.-A. Garcia et H. Duday de 1978 à 1988). Plus récemment, en 2006, une branche de la grotte de Foissac (réseau de plus de 8 kilomètres) a livré des peintures paléolithiques qui pourraient être mise en péril seulement 6 années après leur découverte !

Des crues fréquentes et naturelles mettent en charge le réseau de Foissac et recouvrent certains vestiges mais sans aucune dégradation et ce depuis des millénaires. Qu'en sera-t-il lorsque les eaux seront chargées de lisier ?
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Cordialement,














(archives dessins de 2007 www.latelierdesmuses.com)
et cette nouvelle qui pour moi n'en est pas une, puisque le PR Gilles-Eric Séralini et Christian Vélot ( préface de www.sansterresetsansreproches.fr) sont parrains de mon film en cours www.ducoqalame.fr  ainsi que Jean-Paul Jaud qui va sortir son film "tous cobayes" d'après le livre de gilles-Eric très prochainement...


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EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

Créé le 18-09-2012 à 00h19 - Mis à jour le 19-09-2012 à 10h53

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.


Photo du film "Tous cobayes ?".   (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Photo du film "Tous cobayes ?". (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)
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Les vidéos Les photos

(Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) 

 

C'est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l'expérimentation menée par l'équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l'innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel

Même à faible dose, l'OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s'il s'agissait d'un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l'attente de nouvelles investigations. Car c'est ce même OGM que l'on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 

En 2006, c'est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d'œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo

Jusqu'en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l'opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d'un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley". Bilan ? Glaçant : "Après moins d'un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c'était une hécatombe parmi nos rats, dont je n'avais pas imaginé l'ampleur".


Dans l'Obs : Oui, les OGM sont des poisons par LeNouvelObservateur

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu'ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d'herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l'expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu'à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d'anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 

Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c'est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d'espérance de vie, l'écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c'est à peu près l'équivalent d'une quarantaine d'années pour un homme…

 

Exiger des comptes

C'est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre ("La vérité sur les OGM, c'est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d'une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l'ex-ministre de l'Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d'Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d'euros) que ni l'Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n'avaient jugé judicieux d'entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l'occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c'est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L'étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d'études de 100 à 150 millions d'euros chacune !

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s'enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d'internet, puisqu'elles seront diffusées sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l'ère du doute s'achève. Le temps de la vérité commence.

> A lire : l'interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre "Tous cobayes!" (Flammarion), dans "Le nouvel Observateur" du 20 septembre.

 

 

 

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19/09/2012
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