Stéphanie Muzard Artiste engagée et paysanne bio

Stéphanie Muzard  Artiste engagée et paysanne bio

La croissance, changeons ce mythe.

fleur du matin, voilà ma petite pensée.

----------

orlaya grandifolia, espèce rare de mon causse qui réapparait tous les mois de mai et juin à mon grand bonheur. Elle inspirera sans doute quelques créateurs par son intelligence naturelle...

La croissance, changeons ce mythe.

Il faut inventer la croissance biodégradable et recyclable,  celle qui engendre la Vie. Le modèle est Dame Nature. Les designers, scientifiques, ingénieurs, chercheurs ont toujours pris modèle sur elle mais les modèles économiques, politiques, industriels actuels sont mortifères et n'engendrent qu'une croissance produisant déchets, destruction. Nous sommes en état de putréfaction en emportant avec nous les générations futures. De plus, il y a du travail pour des décennies et des décennies à nettoyer la merde de nos parents.

 

Nous avons la soit disant intelligence, qu'elle ne soit pas artificielle !

Nous avons la conscience et la science, qu'elles ne soient pas la ruine de l'âme et qu'elles se diffusent !

Toutes les choses créées l'ont été en copiant et voulant dominer, breveter Dame Nature :

Créons dans l'esprit de coopération plus que de concurrence ! Nous ne maîtriserons jamais les forces de l'univers qui sont bien supérieures aux nôtres : l'humilité ou le suicide par consentement mutuel : voilà le choix de l'embarras. Stoppons les soldes et le tout doit disparaître !

 

Toutes les inventions, ce fameux progrès, tendent à la misère consumériste sur tous les plans : sociale, environnementale, intellectuelle, humaine.

Nous le vivons tous. Tout le monde est concerné par cela, du nord au sud. Cette misère est planétaire. Il faut rompre ce cycle infernal et y apposer la création et le cycle de la Vie. Dame Nature, pour ceux qui ont encore la chance de l'observer et de l'étudier, nous montre le chemin à suivre.

 

Nous ne pouvons plus vivre, produire le jetable pollueur, et nous devenons nous-mêmes, dans le cercle vicieux, des êtres jetables.

Inventons le cercle vertueux ! Il existe !

Les solutions ? Dans un premier temps : le boycott de ce qui nous aliène, se libérer les neurones et la carte bleue. Faire la rêv'évolution, en somme, et sur nous-mêmes. Personne ne le fera à notre place. Dans un deuxième temps, réapprendre à réparer et transformer, résoudre (les recycleries, ressourceries existent), réapprendre à créer, fabriquer par nous-mêmes, penser par nous-mêmes. Se débarrasser du prêt-à-penser et prêt-à-consommer. Se fédérer, s'entraider, relocaliser, penser éthique à chaque acte de consommation.

 

Ce n'est pas revenir à l'âge de pierre que de refuser un suicide collectif. C'est au contraire faire preuve de méa culpa, et d'intelligence.

Ce n'est pas être rétrograde que de refuser l'inacceptable sans éthique. C'est au contraire le vrai progrès, celui qui nous rend plus humain.

Ce n'est pas être rabat joie et pessimiste dépressif que de métamorphoser notre quotidien destructeur en une sobriété heureuse pour que nous puissions sortir de l'impasse.

 

Le tout est d'être informé, sensibilisé, et que nous devenions consom'acteurs en plus grand nombre. L'utopie concrète existe. Elle est en cours, aidons là.

Pour nos enfants. Expliquons leur, n'ayons pas peur d'être responsables pour ne plus être coupables. A nous aussi de les éduquer et les alerter, prévenir sans les déprimer ni les culpabiliser eux, car ils sont comme nous victimes. Mais ils sont prêts, bien plus que nous, et c'est cela qui compte et fait espérer : c'est le vrai cycle de la Vie. Nos ancêtres ont su faire cela : sommes-nous plus bêtes qu'eux ? Vous avez la réponse...

 Stéphanie Muzard Le Moing.

Juin 2012.Planète Terre polluée.


PS : sur ce blog vous trouverez mon cheminement. Vous n'êtes pas plus idiots que moi. Je suis devenue écologiste pratiquante par nécessité et réflexion, et non pas par alliance ni de naissance.


petites pistes et références :

Quand la nature inspire la science : Histoire des inventions humaines qui imitent les plantes et les animaux 

http://www.amazon.fr/Quand-nature-inspire-science-inventions/dp/2915810761 


Origine de la fermeture Velcro

D'où vient la fermeture velcro, autrement dit la fermeture scratch, qui est si pratique et que nous retrouvons sur certaines chaussures et sur des vêtements ?


Chaque fois que George de Mestral sortait son chien, c'était la même histoire. L'animal filait dans les broussailles et en ressortait couvert de boulettes. Il s'agissait des fruits secs d'une plante des montagnes, la bardane. Il fallait ensuite beaucoup de patience pour ôter les boulettes une à une : elles étaient solidement accrochées au pelage de l'animal.

Comment tenaient-elles si bien?

En 1948, l'ingénieur suisse en prit une et l'observa au microscope : il découvrit de minuscules crochets recourbés qui agrippaient les vêtements et les poils. Ils étaient si souples qu'ils se déformaient quand on tirait dessus, puis reprenaient leur place, prêts à s'accrocher à nouveau. George de Mestral comprit qu'en les imitant, il pourrait créer un nouveau système de fermeture des vêtements.

Huit années furent nécessaires à sa mise au point. L'invention était composé de deux rubans, l'un recouvert de velours, l'autre de crochets. Plaqués l'un contre l'autre, ils s'accrochaient. Il baptisa son invention Velcro : "vel" pour "velours" et "cro" pour "crochets"

Le velcro est très populaires dans les vêtements et les chaussures en particulier pour des enfants ne sachant pas faire les lacets. Le système est aussi utilisé pour fixer les disques abrasif sur certaines ponceuses. Des accroches en acier inoxydables sont aussi utilisées dans les automobiles pour accrocher les pare chocs. Le velcro présente plusieurs avantages et inconvénients.

Avantages :

  • Facilités d'utilisation
  • Besoin d'entretien quasiment nul
  • Sans danger
  • Le bruit produit est utile contre les pick pocket

Inconvénients :
  • Ils ont tendance à accumuler les cheveux, la poussière, et toute sorte de fibres dans la surface crochetée après quelques mois d'utilisation régulière.
  • Les crochets ou les boucles peuvent s'allonger ou se casser, réduisant la qualité d'attache après un long moment.
  • Il arrive que la surface agrippante s'accroche à des objets ou à d'autres vêtements comme les écharpes ou les chaussettes. De plus, certains matériaux peuvent être endommagés quand on essaye d'en enlever le scratch, même si on le fait délicatement.
  • Le bruit produit lors de la séparation du velcro peut être inapproprié dans certaines situations.

Source :
Le livre "Toutes les réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posées"
Wikipédia
Le site officiel de la fermeture velcro

La bardane (arctium lappa), appelée couramment gratteron, bouillon noir, oreille de géant ou herbe aux teigneux est une plante bisannuelle très commune qui pousse dans les terrains vagues, les décombres ou le bord des chemins ; elle appartient à la famille des composées.

Cette plante qui peut approcher les 2 m de haut, possède une racine pivotante fusiforme charnue, brune à l'extérieur et blanchâtre dedans.
Sa robuste tige cylindrique est bien ramifiée et duveteuse.

Les feuilles alternes très larges, souvent en forme de cœur à la base de la tige, sont entières , avec des bords ondulés, vertes sur le dessus et gris argenté en dessous.

Les petites fleurs tubulaires rouge-violacé sont réunies en capitules dont les nombreuses bractées pointues sont disposées en globe et terminées par des crochets recourbés à l'extérieur.

Les fruits secs qui se forment ensuite sont munis d'une aigrette.
Qui ne s'est pas amusé à jeter ces boules qui s'accrochent si facilement aux habits et, problème plus délicat, aux cheveux !
Ces fruits munis de très nombreux petits crochets sont à l'origine de l'invention du velours-crochet, plus simplement nommé scratch, par le suisse Georges de Mestral en 1951.

Aucun problème par contre, pour multiplier la bardane, elle se ressème très facilement.

Dans certains pays, on cultive cette plante pour consommer des jeunes feuilles en salade et sa racine à la manière des salsifis.

Par contre, les vertus médicinales de la bardane sont universellement reconnues, elle est diurétique, dépurative, cholérétique, antiseptique et hypoglycémiante. Elle est donc utilisée notamment chaque fois où l'on doit stimuler le fonctionnement du foie ou des reins et en association avec un traitement du diabète.
En usage externe, elle soigne toutes les maladies de la peau, le suc calme les piqûres de guêpe.

source : http://isaisons.free.fr/bardane.htm


Moustaki Barbara - fleurs de meninges par Salut-les-copains


FLEUR DE MÉNINGE
Paroles et musique: Georges Moustaki


J'ai la méninge qui fleurit
La nature m'a tout appris
Je suis poète
Ma fortune est bien entendu
Comme un beau jardin suspendu
Dans ma tête
Pas de mémoire des myosotis
Souvent mon araignée en tis..
...sant sa toile
Fait un hamac pour ma pensée
Qui de là rêvant d'odyssée
Met la voile
Quand je m'embarque au grand bonheur
Je peux tout dire avec des fleurs
De méninge
Quand je m'en vais conter fleurette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smokinge
Suffit pour être ensorceleur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge

Je ne cultive pas le souci
Mais je me rends vite à merci
Quand on cueille
Les plus douces pensées d'amour
Et la marguerite alentour
Que j'effeuille
Des fleurs poussées par ma passion
J'en fais éclore sans aversion
Sur le bitume
Tout un parterre enjuponé
De belles de nuit dès que le né..
...on s'allume
Quand je joue au bel oiseleur
Je peux tout prendre avec des fleurs
De méninge
Pour étourdir la midinette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au dancinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge

Je pense trop et je suis trop beau
Pour faire de vieux os de barbeau
Je m'en flatte
Tranquille j'attends qu'un voyou
Comme pour me guérir du mildiou
Me sulfate
Ou bien qu'on me plante au surin
Sur le ventre un joli jardin
Qu'on me vaccine
Bref qu'on m'envoie sans mon faire part
Grignoter les pissenlits par
La racine
Quand je m'embarquerai pour ailleurs
Tout sera dit en quelques fleurs
De méninge
Pour m'en aller aux oubliettes
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Ni de méninge
Pas besoin non plus d'orchidées
Mais d'un simple bouquet d'idées
Suffira de verser quelques pleurs
Pour arroser vos propres fleurs
De méninge


13/06/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 240 autres membres